Cette sensibilité prononcée l’a naturellement orientée vers une spécialisation dans les faits divers et les crimes, un domaine où elle s’efforce de donner une voix aux victimes et à leurs familles tout en explorant les mécanismes complexes qui poussent des individus ordinaires à commettre des actes irréparables.
Parallèlement, tout au long de sa vie, Sophie a toujours dessiné. À l’adolescence, elle peignait à la gouache et réalisait des collages à partir de magazines, à même les murs de sa chambre. Elle s’est de même essayée à d’autres techniques : l’acrylique, l’aquarelle ou encore le fusain. Cependant, elle éprouvait de l’appréhension à peindre à l’huile, ce qui l’a poussée en 2017, après son déménagement, à Nice à se former auprès d’Isabelle Decoster, artiste peintre. Après plusieurs semaines à pratiquer le croquis en se concentrant notamment sur les éléments du visage : yeux, oreilles et bouche vint enfin le moment de passer à la peinture à l’huile qui devint son médium de prédilection pour transmettre les émotions qu’elle entrevoit dans le corps des danseuses.


